vendredi, novembre 17, 2006

Le cas Soral

Ami de Dieudonné, se proclamant non sans emphase champion de la sociologie de terrain, ce marxiste catholique fut aussi, selon ses propres dires, un as de la séduction, avant de devenir le polémiste sulfureux (et médiocre) que l'on sait. D'après ses propres estimations, il est l'homme aux sept cents conquêtes. Interdit de plateau après des passages remarqués dans l'émission heureusement défunte d'Ardisson, Tout le monde en parle, Soral commence par tenir des propos qui font hurler les féministes, les homosexuels et les "minorités oppressées". Jusque-là, la ligne jaune n'est pas franchie, d'autant que certains doivent se féliciter sous cape de ces dérapages à répétition. Quelqu'un qui s'en prend à Isabelle Alonzo ne saurait être foncièrement mauvais... Stupeur et censure médiatique immédiate quand notre intellectuel autodidacte apparaît sous les feux de la rampe, lors d'une émission de France 2, Envoyé spécial, pour sans vergogne cracher la dure vérité de son antisémitisme. Là, ce n'est subitement plus le même son de cloche. On peut prétendre sans problème qu'une pute est nécessaire au bien-être de la société, proférer des insanités discriminatoires à l'encontre des Sionistes-Juifs qui devraient se poser des questions à force de se prendre des dérouillées depuis 2 500 ans n'est pas admissible... Shoah oblige, ce genre d'horreurs n'est pas toléré. On aime sans le dire les méchants, à condition qu'ils s'en tiennent à un certain conformisme. Soral, lui, a vraiment envie de mordre! Après les sionistes seulement, jure-t-il... Trop tard, le mal est fait!
Depuis lors, il ne cesse de vitupérer afin de récupérer son innocence et son honneur outragés, dénonçant dès qu'il le peut, sur des médias mineurs et douteux de la Toile, la manipulation médiatique grossière dont il a été la victime. Soral serait-il nostalgique sans l'avouer de ses apparitions chez Evelyne Thomas? A l'écouter, notre nouveau martyr est de la caste des écrivains maudits. Cette posture est très à la mode : Nabe en joue, et tous se réclament de glorieux aînés, troubles et sulfureux, comme si la subversion impliquait le scandale. Il est vrai que le rôle joué par l'inénarrable Ardisson dans le cas Soral apparaît digne du personnage : malsain et pervers. Ardisson commence par l'inviter pour mieux l'éreinter en son absence, face aux bégaiements de protestation de l'histrion Dieudonné.
On a envie de croire Soral quand il affirme qu'Ardisson le serrait dans ses bras en toute connaissance de cause quelque temps avant dans un restaurant branché pour mieux le clouer au pilori du nouvel antisémitisme français, une fois le scandale survenu! On ne fraye pas avec Ardisson impunément, sans goûter au parfum du diable (voir la Peau de chagrin)... Revenons au cas Soral. Le scandale lui profite tout de même, puisqu'il se construit l'image de l'écrivain marginalisé du fait même de son génie. Soral a beau jeu de vociférer qu'il a manqué d'être assassiné, ce qui est peut-être vrai, par des nervis extrémistes juifs, il accompagne dans la foulée Dieudonné et Meyssian au Liban lors d'une tournée triomphale orchestrée par le Hezbollah notamment. Si ce n'est pas de la provocation consentante...
Tiens, cette posture rappelle comme par enchantement les brillantes envolées d'un certain Nabe, le grand-ami-des-Arabes-pourvu-qu'ils-se-révèlent-les-ennemis-acharnés-de-la-Juiverie-
Capitaliste-Mondialiste... Mais aussi... ce brave Dantec, héros de cyber-polars futuristes et inclassables, dont les positions "politiques" sont certes aux antipodes (pro-Bush et sionisme revendiqué de rigueur !), mais la soif de provocation au même paradigme de zénith. Tous ces penseurs ont pour point commun de dire à peu près n'importe quoi, à condition que ce soit proféré très haut et très fort. Il est certain que leur positionnement respectif se révélera risible d'ici quelques années (point n'est besoin d'attendre sur ce point la décennie). Le seul Soral exprime un cas singulièrement pénétrant, au sens où Nietzsche évoque le cas Wagner. Si Dantec est un bouffon dont les outrances gênent en premier ses amis politiques, si Nabe recherche l'emphase solitaire et posthume, Soral, quoiqu'il s'en défende avec l'énergie du boxeur (dont il possède le punch), évoque des idées rappelant étrangement celles du Front National...
National Hebdo et d'autres médias très à droite ne s'y trompent pas et le célèbrent comme la Voix de la beaufitude, d'autant plus facilement qu'il s'inscrit dans une ligne politique aux antipodes, lui qui se réclame à corps et à cris de l'extrême-gauche (en vrac, Marx, Goldmann et Lukacs lui servent de maîtres-penseurs). Certaines convergences avec l'extrême-droite sont pourtant moins paradoxales qu'il n'y paraît. On aurait en effet pu soupçonner Soral de se livrer à une manipulation perverse et outrancière et d'avancer masqué, un peu comme quand Marine Le Pen se réclame du centre-droit ou que Ben Laden prétend servir la cause des Palestiniens. A ce compte, on peut aussi se prétendre du service divin et suivre la logique des illuminés... C'est oublier que le premier parti ouvrier fut le moribond Parti communiste et que le transfert s'est opéré, non vers l'extrême-gauche (à laquelle plus personne ne croit sauf les bobos) ou le Parti socialiste, mais vers le Front National. Depuis vingt ans, on s'acharne sur les frontistes et leur leader charismatique, à grands renforts d'argumentaires moralistes et hypocrites. Le seul résultat tangible aura été d'accroître la puissance de ce parti démagogique, trop heureux qu'on l'attaque précisément sur son terrain de prédilection, celui de la démagogie et du mensonge. La revendication cocardière conduit droit à l'extrême-droite, où l'on ne rencontre plus seulement pêle-mêle les nazillons décervelés, les nostalgiques de l'Algérie française et les adeptes des valeurs catholiques d'avant-Vatican II. C'est Monsieur-tout-le-monde qui donne sa voix à Jean-Marie - et Monsieur-tout-le-monde, c'est le beauf français.
Justement, Soral se revendique Gaulois, fier de ses racines savoyardes et banlieusardes. Soral déplore avec nostalgie le charme désuet de la banlieue rouge d'avant les vagues d'immigration tiers-mondistes. Soral en a bavé. C'est un autodidacte, un homme du peuple, un titi de la rue parisienne, quelqu'un qui connaît la misère et la souffrance. Ces différents labels suffisent à en faire Celui-qui-dit-la-Vérité-Interdite. Surfant sur l'idée poujadiste que l'essentiel est caché (à la populace), et qu'il suffirait de quelques mesures simples pour retrouver les bonnes vieilles valeurs d'antan, Soral n'hésite pas à jouer sur les stéréotypes les plus éculés et contradictoires pour instaurer un discours démagogique en direction du beauf français. Soral n'a-t-il pas toujours raison? Les faits lui seraient favorables. Il posséderait toujours une longueur d'avance sur les intellectuels à la mode discrédités dans l'opinion, les Finkielkraut, BHL et autres Bruckner... Il est vrai que la cuistrerie d'un BHL est impayable, mais il se trouve que, coïncidence étrange, ces penseurs considérables ont pour trait commun leurs origines juives... D'ici à ce que Soral se rêve en éminence grise d'un candidat à la présidentielle, il n'y a qu'un pas, peut-être imminent quand on mesure les velléités d'engagement politique de Dieudonné (ce papier fut rédigé avant que Dieudonné ne visite les stands du Front National lors de sa fête annuelle). Evidemment, une lecture de la littérature soralienne délivre un verdict embarrassant : notre pamphlétaire vend, et bien, fort d'une trouvaille très marketing : coucher sur le papier toutes les outrances que nul autre que lui n'oserait assumer - dans un style lapidaire et percutant. Au final, ce n'est pas que Soral manque de talent, c'est que ses idées ressortissent de la soupe édifiante. Lui qui ne cesse de se prétendre sociologue de terrain prétend délivrer ses opinions sur une base scientifique qu'aucun examen sérieux ne permet d'étayer. Il assène au lieu de démontrer, se contentant de jouer du paradoxe le plus extrémiste et de prendre à rebours toutes les opinions progressistes à la mode. Il n'est pas inutile de se moquer du Progrès comme idéologie; reste qu'à force de regretter le passé, on finit réactionnaire de choc.
Rien d'étonnant à ce que son rapprochement avec Le Pen, mentionné sur son site même par deux sources de la presse parisienne, se soit opéré par l'intermédiaire de la fille-héritière. Marine a toujours rêvé d'imiter les nationalistes italiens ou autrichiens en offrant le profil respectable de la morale bien-pensante et en rompant avec les outrances injustifiables de son encombrant et charismatique géniteur. Soral lui offre l'occasion unique de trouver une plume en mesure de la brancher sur l'électorat de demain de l'extrémisme-droite : non plus le beauf gaulois, en voie de disparition, mais le prolétaire issu du Tiers-Monde et parqué dans les banlieues, où il n'en peut mais de suinter la haine aveugle et autodestructrice. Le nationalisme n'a de chance qu'auprès des désespérés qui pensent discerner dans les mirages de la violence le salut à tous leurs maux. La Force et l'Ordre peuvent leur offrir l'Espérance à laquelle aucun politicien des différentes coteries démocratiques n'ose s'intéresser, trop occupé à satisfaire les lubies des élites mondialisées. Après tout, ils retrouvent les discours qu'on leur serine dans leurs pays d'origine depuis belle lurette, et avec usure, depuis en fait que la décolonisation a offert à certaines élites corrompues et peu scrupuleuses l'occasion unique de justifier leur exploitation éhontée par le fait exclusif des méchants-Blancs-esclavagistes-et-colonialistes.
Le cas Soral illustre la séduction qu'offre la violence, qui prétend tout résoudre à condition qu'on lui confie en victime expiatoire un bouc émissaire. Soral a compris que le sien ne saurait être l'Arabe marginalisé des cités. Victime idéale de son discours, il en a fait son allié, en comptant l'endormir avec des diatribes pro-palestiniennes et machistes.
Soral connaît la tentation politico-démagogiques de tous les écrivains ratés : c'est un agitateur qui se nourrit à la source de son agitation. Après avoir trouvé un lectorat qui lui confère une légitimité, il rêve désormais d'un destin politique. Pas en chef de parti, mais en cardinal Richelieu, en homme de l'ombre et d'intelligence, de réseaux et d'influences. Soral a reniflé que la société française était malade de ses antagonismes ethniques. Il souffle sur les braises pour voir jusqu'à quel point le petit Beur paumé est prêt à lui emboîter le pas. Avec une idée constante : derrière l'incompréhension se cache la fascination humaine pour la violence. Qu'est-ce que l'extrémisme de droite, sinon l'idée que les problèmes d'une société se résolvent par le recours à la violence - donc que la violence s'institue comme l'arme de dissuasion contre l'imperfection du monde, dans une spirale infernale de surenchère qui conduit à l'escalade finale ?
Soral se réclame de l'extrême de gauche pour mieux prôner celui de droite. Il incarne l'alliance de la victimisation, propre aux discours des déshérités (toutes les critiques qui pleuvent sur ma tête sont injustifiées), et de la violence comme solution, le tout dirigé vers les nouvelles couches susceptibles à ses yeux de se montrer séduites par ce nouveau type de discours - en gros, les musulmans de France, que les critiques les plus acerbes à leur endroit finiront bien par convaincre de rejoindre les rangs frontistes, là où leur est promis le statut d'exceptions méritant toutes les attentions qu'il attendent. Soral personnifie la violence comme besoin indéfini de bouc émissaire.
Le bouc émissaire est justement tout trouvé : c'est le Juif, en tant que figure du Complot réunissant dans une fratrie confuse tous les bénéficiaires du Système corrompu et mensonger. Ainsi le Juif est implicitement au centre des lobbies qui régissent en sous-main la société du spectacle et s'occupent de l'exclure, lui, le héraut de la vérité, parce qu'il dérange à juste titre!
En vérité, Soral hait d'autant plus la victime qu'il se veut une perpétuelle et paradoxale victime. La seule qui mérite l'attention. Les vraies victimes, elles, se passent aisément de leur statut inconfortable. Lui en vit. Et si, demain, les nouveaux déshérités des banlieues trouvaient dans ce type de discours de quoi faire ressurgir les démons qui enfantèrent le nazisme dans l'Allemagne sinistrée de l'entre-deux guerres ou le communisme de la Russie post-tsariste? Khomeyni n'accéda-t-il pas au pouvoir après les excès d'autocratie du Shah? Une intuition : les futurs électeurs du FN ne sont pas la poignée de nostalgiques de l'ancienne France. Ceux-là se comptent sur les doigts d'une main et se trouvent en voie de disparition, en bonne compagnie avec les dauphins et les ours. A force de geindre ou de couiner, ils en seraient presque attachants. Ce sont les enfants de NTM et du shit, exclus du travail et orphelins de la société de consommation. Dans vingt ans, le descendant d'esclave ou d'opprimé(deux catégories qui n'ont pas fini de faire parler d'elles...), qui aura entendu son père hurler jusqu'à se briser les cordes vocales avec Joey Starr, lassé de sa précarité et de son métissage stérile, votera-t-il pour le fils politique enfin convaincant de Dieudonné? C'est la question que l'on peut poser en observant les agitations convulsives qui animent d'ores et déjà Soral, dont on peut se demander si elles ne cachent pas les velléités d'un prochain totalitarisme et d'une nouvelle quête de pureté. L'histoire se répète toujours, pensait Schopenhauer, y compris dans ses démons. Il se pourrait que l'islamisme accouche d'un bâtard fascisant en terre d'Occident.

J'ai envoyé ce texte à Soral. Voici ce qu'il me répond par mail :

"Vous répondre quoi ?
Qu'il vous manque l'honnêteté et le talent ?
Je ne suis pas là pour faire de la peine aux minus mais pour aider les
affligés !

Bien à vous,

AS."


Et voici ma réponse :

Ce n'est pas à moi de décider de mon "talent" ou de ma "grandeur" (car nous en avons tous au moins un peu et il arrive souvent, comme il est dit dans la Bible, que la pierre que le bâtisseur refuse soit celle de touche...) et le fait que vous preniez la peine de répondre est tout à fait louable (ce ne serait pas le cas de tout le monde!). Par contre, je vous trouve très méprisant et définitif - mais peut-être tout votre talent se situe-t-il dans vos narines... En tout cas, le minus, qui n'oublie pas qu'il vous a envoyé une note de contestation sévère, se "console" en se répétant que les derniers seront les premiers!
Comme j'adhère fermement à la sagesse christique, je vous souhaite très sincèrement beaucoup d'amour pour la suite de votre existence (mais oui!), fort du principe selon lequel il est facile d'aimer ceux que l'on apprécie et que le vrai test consiste à aimer aussi et surtout ceux envers lesquels on ressent du désaccord, voire de la réprobation.
Bien cordialement donc,
Koffi Cadjehoun
P.S. : si toutefois l'envie vous prend, j'ai créé un blog d'humeur, qui s'intitule Au tour du réel et dont la présentation est encore provisoire.

Nouvelles réponses :

Pour un honnête homme vous avez beaucoup de pseudos !
Si vous signiez de votre vrai nom pour commencer ?

AS.

Et enfin :

Bien sûr Omar-Koffi-Benoît... Et pourquoi pas Moshé ?!
J'aurais du temps à perdre, je t'expliquerais combien ton texte c'est de la
merde, mais la révolution m'appelle, désolé, plus de temps à perdre !

Bien le bonjour du côté d'Eonville...

AS."

Je lui ai répondu en substance que, navré d'avoir perdu le temps d'un personnage aussi considérable, je préférais retourner cultiver mon Montaigne... La lucidité me commande d'ajouter que Soral est sans doute ce dont il accuse, apparemment dans un réflexe pavlovien, ceux qui le critiquent : un minus de la pensée. Comme symptôme sociologique, lui qui, ne doutant de rien, se présente comme sociologue, Soral par contre incarne, à mes yeux, l'extrémisme de demain réunissant l'extrême-gauche et l'extrême-droite dans un même projet de violence sensée sauver la société de ses dérives multiples.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

hi, vivement sa réponse

Anonyme a dit…

Cher Benoît, tu me fais découvrir un monde que je ne soupçonnais pas. Cerné par mes montagnes, je n'avais pas jusque là été touché par cette intelligentsia boycottée à ses dires par les ondes du plus populaire des media qui l'ont pourtant relayée et peut-être créée.

Aujourd'hui, par la base de données hétéroclite qu'un abonnement met à ma disposition, j'ai pu accéder à ces discours fielleux et francs dans certains cas, mais le plus souvent fallacieux et plein de vice. Car si une rhétorique sexagénaire ne peut duper que ceux qui veulent l'être, il en va autrement de la critique des dysfonctionnements d'un ultra-libéralisme sans limites.
Si ces dysfonctionnements proviennent des choix de politiques publiques, c'est bien dans la représentation qu'il faut chercher une réponse. Quand ceux dont la critique se cantonne à la seule cause, la soif avide du gain immédiat, perdent toute crédibilité, l'extrême-gauche dans l'absolu, et le centre-gauche dans les réponses proposées, il ne reste plus que la crédibilité démagogique de ceux qui y adjoignent (et substituent sans le dire) les premières victimes, le bouc émissaire, « le va-nu-pieds sahélien » (je cite Salut Public !) et autres déshérités. Cette sphère va d'un Le Pen, qui peut dans un seul discours commencer par le constat qu'il y a trop de fonctionnaires en France et conclure par la critique de la diminution programmée par le gouvernement de ces mêmes fonctionnaires, à toutes ces plumes libres autoproclamées qui rallient l'extrême-droite par rejet du libéralisme (sont-ils autre chose que l'aile gauche fascisante avant la nuit des longs couteaux?)

Je ne comprends pas comment un tel discours peut marcher. Je n'ai aucune réponse, que des inquiétudes.

Au risque de passer du coq à l'âne, je terminerai par un peu de marxisme pas cher : le capitalisme va tout seul droit dans le mur (alors que les intégristes de tout poil sont prêts à prendre la relève). J'ai appris, avant de lire ton texte, que Bontaz Centre licencie près de la moitié de ses salariés haut-savoyards. Bontaz, cet entrepreneur sympathique que Gilles Perret a suivi dans son intéressant documentaire, Ma mondialisation (un peu de copinage, sorti au cinéma le 15 novembre, et dont le DVD est édité par les Films du Paradoxe), a choisi d'ouvrir des usines en Tchéquie et en Chine pour, disait-il, préserver les emplois de la vallée. La seule entreprise de la vallée qui ne licenciait pas (on le disait dans la vallée : Tu n'as pas de travail? Va chez Bontaz) est contrainte à son tour de procéder à des plans sociaux. Je n'accuse pas les vilains patrons, je continue à ne pas comprendre, et je m'inquiète de plus en plus...

Pour terminer par une note légère et commenter l'échange que tu rends public, je ne vois pas le mépris dans la réponse de M Soral (il suffisait pour le montrer de ne pas répondre). Selon moi, il était vexé, et le tutoiement du dernier message me conforte dans cette idée.

Bien à toi,

Matteo.

Anonyme a dit…

Vexé, Soral? Et, patate ritale de Matteo, tu l'as pas vu vociférer à Sciences Po, le Soral? C'est pas une pédale, le Soral! Il en a, le Soral! Il a pas peur des agression, gifle Beigbeder et cassera la gueule au critique du Canard qu'a osé comparer son ofilm à un étron. C'est un homme, Soral! Il a rejoint Marine Le Pen. N'en déplaise à sa femme, moi je suis sûr qu'elle est la 701ème... Mais c'est mon avis, hein!

Anonyme a dit…

Beaucoup d'erreurs dans votre article ... Par exemple, ce n'est pas dans l'émission " envoyé spécial " mais dans " complément d'enquête ". Vous me direz ce n'est pas une erreur très grave pour un noble blogueur comme vous, mais l'erreur fondamentale est que " Le cas Soral " comme vous l'intitulé, démarre de ce reportage ... Celui-ci analysé avec un peu de pertinence, est d'une rare médiocrité et jouit d'une in-crédibilité total ...

Cependant, je m'en remets à mes pensées et me dis, que même si Soral n'est pas toujours politiquement correcte et qu'il dépasse souvent les limites de liberté respectable, il ose mettre le doigt sur des sujets de sociétés actuels ... Ce qui a pour seul avantage de susciter le débat, ceci n'étant pas négligeables dans nos sociétés amorphes !

Koffi Cadjehoun a dit…

Beaucoup d'erreurs : vous n'en donnez qu'une, mineure de surcroît. Dont acte. Je rappelle par ailleurs qu'il s'agit de petits pamphlets, virulents par conséquent. Écrits aussi il y a quelques années. J'ai (un peu) changé depuis. Sur le fond, je maintiens. Il est certain que l'émission était manipulée, mais l'engagement nationaliste de Soral est reél et son départ récent du FN en opposition idéologique avec Marine confirme la stratégie d'entrisme de la fille-héritière. Surtout, quand bien même certaines idées de Soral serait percutante, notamment sur la drague, cela n'enlève rien à son extrémisme. Ni que cet extrémisme cherche à récupérer certaines des victimes de la guerre contre le terrorisme.

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Génial ! Merci pour cet article, comme d’habitude très complet et vraiment pertinent !

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Merci beaucoup pour cette article comme toujours très intéressant .